La Chronique de Sam

Il va jusqu'à repousser les limites de son compte bancaire, pour s'immiscer sur le terrain, tel un reporter de guerre.
Quoi dire de plus: Il nous enjaille.
Alors lisez-le avec un peu de Ratatat et vous y serez.........oui......là ou il était.








Ratatat - Alps

Donc VOICI:


Woah, le Boss a prévu mon excuse sans même m'avoir consulté au préalable si ça c'est pas de la "communication au dela des mots". je ne m'y connais plus (étant donné que mon brother from a different mother et moi avons inventé le terme personne ne peut mieux s'y connaitre).

Donc voila encore une chronique imprévue toujours pas sur l'argot, toujours au dernier moment et ce toujours à cause d'un weekend chargé.
Je dois avouer que j'étais vraiment deg' de quitter mes amis du sud pour remonter à Orléans (oui, je raconte ma vie j'ai le droit), mais Orléans m'a prise à contre-pied et m'a remonté le moral.

Et oui ce weekend c'était le weekend du printemps de Bourges!
Mais pas que, Orleans regorge de soirées surprenantes donc je finis la soirée de vendredi le samedi a 10h du matin quelque peu fatigué, et me réveille tranquillement à 17h30 sans avoir idée de quoi faire.
Je checke mon téléphone: "Tu vas a Bourges? Tout le monde y va ça va être énorme!!!".
A ce moment je dois prendre une décision. Je n'ai pas de places et le concert est complet sur internet.
Merde, que faire ? Mes amis sont presque tous partis, je checke Facebook vite fait, et vois qu'une pote à moi vend sa place 45€, ça fait un peu cher comparé au 30€ d'origine, mais au moins je suis sur de rentrer.
Un saut en ville je récupère la place et mon ami de type musulman avec moi (le fait qu'il soit musulman sera décisif pour la suite de l'histoire). Nous voila partis à l'aventure !
On arrive là bas je suis le seul à avoir ma place sur le groupe de 5 personnes que j'ai rejoint. Ca s'annonce assez mal mais le sus-cité musulman va faire marcher ses pouvoirs de hustler pour nous trouver des places (du moins j'espère).
On demande à droite à gauche, les gens nous disent d'aller voir devant et que ça se négocie autour de 50 euros. Mais c'est sans compter l'une des nombreuses ressources du musulman qui se dit pourquoi pas aller à la billetterie.
Tellement bête que personne n'y avais pensé.
Et nous voila avec nos précieux sésames prêt à en découdre avec la fête. Mes potes on payé leur pass 30€ devant le truc et moi 45 à l'avance, ça va je ne me sens pas niqué de toute façon je suis riche…


Alors là, on entre dans le vif du sujet après un rapide kefta (avec rab de viande et sans faire la queue grâce aux capacités musulmanes de l'ami à parler sa langue d'origine).
On entre dans le bordel et là, premier dilemme, quelles scènes choisir.
Le truc qu'il faut comprendre tout de suite dans un festival c'est qu'il ne faut pas compter sur tes potes, tu les perds en moins de temps qu'il ne faut à un bègue de dire Feng Shui.
Donc on se dirige vers Does it offends you yeah!, le son part, on saute très haut, HOP je suis perdu tout seul.

(à ce moment de la chronique, je commence à la trouver méga nulle, mais bon je me dois de la finir je vais essayer de rattraper le coup en parlant de sexe et de drogues)

Deuxième chose à savoir à propos des festivals c'est que les gens là-bas viennent pour assouvir leur désir bestiaux, comme si l'enceinte du festival délimitait la vraie vie du surnaturel, comme si tout ce qui se passait à l'intérieur resterait secret.
Donc les gens veulent assouvir leur besoins bestiaux: Manger, Boire (pas que de l'eau), et se reproduire (du moins essayer).
Je croise de part et d'autre des personnes très très éméchées, d'autre qui vomissent (souvent devant le stand de raclette), des filles de mauvaise vie qui proposent leur faveurs à qui leur donnera une bière.
Je me pose un moment et observe un peu autour de moi, c'est un peu comme une fête foraine géante mais pour pré-adultes lubriques.
Certains potes à moi draguent des filles sans se rendre compte de leur âge, ce n'est qu'au moment ou elles leur ont dit "ben là, cette année on passe en seconde" qu'ils ont fuit. Mais on peut être sur que d'autres personnes n'aurait pas eu la même réaction.

Je met de coté l'envie de rester avec mes potes, évite les cadavres et autres péripatéticiennes, et me dirige donc vers le live de Metronomy.
Les effets de lumières sont coolos, les morceau bien joués mais pas de quoi casser 3 pattes à un canard c'est juste joyeux. Je me met donc à naviguer de salles en salles, vais faire un saut à Beat Torrent histoire de faire des pogo, puis vais voir la magnifique Olivia de "The Dø" m'endormir en deux secondes.
Je retourne à la scène principale, les rideaux sont fermés, la tension est à son comble. Le seul et unique groupe pour lequel j'ai déboursé ces putain de 45€ est sur le point de passer.
Le rideau se lève, deux barbus apparaissent, prennent des guitares et là, c'est LA claque.
"LEX" premier son parfaitement choisis du duo new-yorkais de RATATAT, j'explose littéralement tout sur mon passage, je saute dans tout les sens empli d'une sorte de transe (sans même avoir bu, ni pris quoi que ce soit d'autre).
Les filles qui m'accompagnaient ont vite déguerpi de peur d'être emporté par mon élan.
A ce moment je suis seul, face au riffs de guitare exceptionnels et les vidéos plutôt bizarres projetées sur l'écran (montages de volatiles, assez particuliers mais marrants).
L'ambiance est folle, le son encore plus. Toutes les chansons sont jouées à la perfection avec variations évidemment pour donner plus de goût a ce Live. Dans la salle ça suinte Brooklyn, je texte tout mes potes pour leur mettre un peu le seum, je croise une amie de Marseille dans un état plutôt altéré. Elle à l'air plutôt contente de me voir au bout des dix minutes qu'il lui a fallu pour me reconnaitre.
L'avant dernier son du live est "Seventeen Years" et c'est de loin la meilleure version qu'il m'ait été donné de voir (entendre) à ce jour, je ne sais même pas comment expliquer le sentiment que j'ai ressenti à ce moment là. Ce qui est sur c'est que plus rien d'autre n'existais pour moi.
Au bout de presque une heure de musique ils terminent sous les applaudissement du public qui était resté : les vrais de vrais ceux qui on privilégiés la fin de RATATAT à The Subs (dont la salle devait être remplie de meuf il est vrai).
J'ai vu ce que je voulais voir, plus rien n'a d'importance pour moi. Je vais faire un saut voir ce gros con prétentieux de Sébastian et me conforte dans l'idée que c'est un gros con prétentieux.
Un peu de Cassisus par-ci par-là, et sur les début de Paul K (que j'avais déjà vu) je me décide à rentrer. Je trouve difficilement mon ami dans cette masse de monde, mais y arrive enfin et prends la route pour rejoindre Orleans (1h d'autoroute c'est long…) et enfin profiter de mon lit comme il se doit.

Ce que j'ai retenu de ce premier vrai gros festival que j'ai vécu :

-Evitez les stands de raclette, si vous tenez a vos chaussures.
-Ne buvez pas dans les bouteilles/bières des gens que vous ne connaissez pas (même de ceux que vous connaissez).
-N'essayez pas de rester avec vos potes vous les perdrez dans tout les cas mais ce qui est bien c'est que vous en croiserez surement d'autres tout au long de la soirée.
-Mettez TOUJOURS des préservatifs.
-Privilégiez les artistes que vous voulez voir sans suivre le mouvement de foule vous risqueriez de rater le plus important.
-Ne faites pas trop de bêtises.

Voila pour cette chronique sur le printemps de Bourges, désolé je la trouve moi même moyenne j'essaierais de faire mieux la prochaine fois.
Je vous aime (un peu).

PS: Je vous conseille quand même de télécharger le live de RATATAT il est dispo, et vaut son pesant d'or.

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